jeudi 4 avril 2013

La classe dirigeante africaine et leur responsabilite dans la situation du continent



La classe dirigeante africaine a été l’une des plus gaspilleuses de ressources comparée à celles des autres continents. Pour se donner un niveau de vie et l’entretenir, cette classe politique s’est accaparée de parts importantes des ressources générées par ces pays pauvres. Lorsque cette élite politique a cru investir, elle a plutôt consacré les ressources de l’Etat à des biens de consommation durables comme par exemple les immeubles pour l’administration et les résidences pour elle-même ; consacrant du même coup très peu d’intérêt aux écoles, aux centres de santé, aux routes et autres commodités recherchées et attendues par les populations.
Lorsqu’elle a cru industrialiser l’Afrique, cette élite a plutôt organisé des marchés protecteurs de rentes et des entreprises monopolistiques incapables de soutenir la concurrence.
Lorsqu’elle a voulu battre monnaie, cette élite s’est contentée d’unités de compte, et a par ailleurs abandonné les moyens d’échange et de réserve des valeurs aux mains de ses partenaires extérieurs aussi étatistes qu’incompétents.
Au lieu d’adopter des politiques économiques capables de renforcer la liberté économique et la libre concurrence, cette élite s’est contentée d’être une distributrice de rentes et de quotas. Elle s’est du même coup bâtie une clientèle politique dont la fonction essentielle est d’être soit « chasseur de rente » soit « bétail électoral ».
Au lieu de prendre les dispositions élémentaires pour stimuler l’épargne, cette élite s’est contentée d’adopter des mesures qui ont encouragé la fuite des capitaux, et dans le même temps, elle s’est spécialisée dans la recherche de l’aide publique internationale et l’endettement massif ; construisant ainsi, naturellement, l’insolvabilité des Etats et leur mise au ban de la communauté internationale comme problème à résoudre.
Dans cette dynamique de prédation, les élites politiques sont arrivées à arracher la complicité du FMI et de la Banque Mondiale, devenus les parrains des «élèves» des programmes de stabilisation et de relance économique issus de ce que l’on a désigné alors, avec beaucoup de pudeur, le « consensus de Washington ».
Le résultat de ces actes organisés de prédation est que l’Afrique est restée pauvre et continue de s’appauvrir, sans annoncer de perspectives de changement de tendance.
Les pauvres d’Afrique, de par leur nombre élevé et leur dissémination partout sur le continent, n’arrivent pas à influencer la répartition des revenus. Les coûts de transaction qu’il doivent affronter sont prohibitifs La seule institution capable dans ce type de cas de répondre efficacement aux problèmes posés est incontestablement le marché hélas toujours ignoré par les élites africaines. Nous avons installé nos pays dans la trappe à pauvreté, le piège à pauvreté. Nous sommes donc des prédateurs pour nos peuple.
Ceux qui constituent l'elite africaine se souci tres  peu du devenir du continent. Ils sont pour la plupart guides par des interets purement egoistes, ils tiennent a leur pouvoir comme a leur yeux, s'accrochant  par tous les moyens, se presentant et se representant au soit disant election autant de fois que leur force physique et mentale le permet. Ils emprisonnent tous ceux qui ont des idees contraires a la leur et obligent d'autres a prendre le chemin de l'exil. Combien de cadres sont aujourd'hui entrain de faire profiter leur savoir et leur connaissance a d'autres au detriment de l'afrique? ils sont nombreux et malheureusement la saigne continue.
Il est temp de nous reveiller, si nous voulons encore nous accrocher au train du developpememt, Nos micro etats pris separement ne pourront jamais faire face a des puissances comme l'europe, les etats unis, la chine etc...d'ou la necessite de creer de grands ensembles economiques, il y va de notre survie.
  

M. AIDARA






Aucun commentaire: