jeudi 26 septembre 2013

Sans electricite, assoiffes, les pieds dans l'eau

c'est un vrai calvaire que vit les populations de la banlieue, des populations fatiguees et abandonnees a leur tiste sort, des populations qui ne savent plus ou se donner de la tete. Cela fait presque 2 semaines que Dakar est prive d'eau, le liquide precieux est devenu introuvable ce qui a occasionne un raz le bol generalise  des populations de la capitale. C'est la premiere fois qu'une telle situation se presente au Senegal, toute une population prise en otage par la SDE qui ne cesse de mentir et de nous cacher la verite sur ce qui se passe reellement a keur Momar Sarr. Tout ceci montre un manque de serieux et de responsabilite  de certains senegalais face a la gestion de la chose publique, mais aussi de la corruption qui est aujourd'hui tres profonde dans notre societe.  En effet il est incomprehensible  que des millards du contribuable soient depenses pour la pose d'une nouvelle conduite d'eau a Keur Momar Sarr et qui devait avoir une duree de vie de 30 ans se deteriore apres seulement 4 ans de fonctionnement. C'est a la limite un manque de respect et de consideration envers les populations.

Ce qui se passe a Keur Momar Sarr n'est que la partie visible de l'iceberg en effet  beaucoup d'entreprises facturent  a des prix exhorbitant et au finish nous fournissent du travail mediocre qui nous laisse un gout d'inachever, des fois meme  l'argent est encaisse  et consomme dans sa totalite sans qu'aucune realisation ne soit faite, les exemples sont nombreux  et les principaux responsables se pavanent dans le pays sans etre inquiete. On a vu les emeutes de l'electricite qui avaient secoue le pays en son temps quand a la place du fuel une cargaison d'eau a ete livree a la senelec, la route de Fatick qui a englouti des millards pour une duree de vie d'apeine 5 ans, l'ANOCI ou des millards ont ete degages pour la construction d'un hotel qui ne verra jamais le jour.  Ses pratiques doivent cesser pour un pays qui se veut emergent et qui aspire a un taux de croissance a 2 chiffres.

On a l'habitude de dire que gouverner c'est prevoir mais cela n'est que vain mot pour nos gouvernants. Des annees deja que les populations de la banlieue pataugent dans l'eau sans que des reponses structurelles soit apportees. Aujourd'hui la societe des HLM est indexee du doigt pour avoir vendu des parcelles non assainies et qui continue l'attribution dans les memes conditions ce qui veut dire que les memes problemes surgiront les annees a venir. Si l'etat ne fait rien pour rappeler cette societe a l'ordre les populations concernees doivent se mobiliser pour exiger l'assainissement de leur zone.

Les Sénégalais, plus précisément les populations de Dakar ne sont pas encore à la fin de leur calvaire.  Alors qu’elles sont à la recherche du  liquide précieux depuis vendredi à cause d’une panne à Keur Momar Sarr, la Sénélec  vient de s’inviter au calvaire. En effet, les machines de la Centrale de Kounoune avec 66 méga Watts sont aux arrêts à cause de la pénurie d’eau. « 66 méga Watts retirés d’un réseau va forcement impacter sur la distribution de l’électricité dans beaucoup de localités. Ce sont, donc, certains abonnés qui seront privés d’électricité », a expliqué le Directeur général de la Sénélec Pape Dieng.



 L'etat doit prendre ses responsabilites pour trouver des solutions immediates pour atenuer la souffrances des populations. Les responabilites des uns et des autres doivent etre etablies et  des sanctions exemplaires prises pour  que de pareilles situations ne se reproduisent plus jamais dans le pays. Un etat qui se respecte ne laisse jamais des entreprises aussi strategiques comme la SDE et la SENELEC entre les mains d'etrangers.  Aujourd'hui le gouvernement de Macky est mis a l'epreuve il vient de connaitre sa premiere grande crise. l'avenir de ce gouvernement et sa credibilite dependra des mesures qui seront prises pour apporter des solutions immediates aux principaux problemes des senegalais: manque d'eau, innondation et delestage

Mahamadou Aisara

jeudi 12 septembre 2013

Et si le sport senegalais marchait a reculon?


Cette question merite d'etre posee si on regarde les resultats obtenus dans les differentes disciplines sportives ses dernieres annees. Presque partout c'est un tableau sombre, le Senegal est a la traine dans toutes les disciplines: le football, le basket, l'atletisme,  les arts martiaux...Et comme les resultat ne suivent plus, toutes ses disciplines ne font plus rever les senegalais, ils n'y croient plus. Le sport senegalais va mal

1º Le football
Sport roi par excellence le football senegalais peine a s'imposer sur l'echiquier international. Depuis 2002 ou le Senegal avait atteint le sommet avec une qualification et une belle participation a la  coupe du monde, le Senegal ne cesse de degringoler pour se retrouver aujourd'hui dans les bas fonds. Le Senegal qui faisait partie de l'elite africaine se voit aujourd'hui surclasser par des pays comme le Cap vert, la Zambie, le Mali, le Burkina, l'Ethiopie, l'Afrique du Sud…passant de la position 27 en 2002 a la position 66 en 2013. La cause de cette reculade ne la cherchons pas loin, c'est une mauvaise politique sportive avec a la cle un manque de moyen criard mais aussi des infrastructures vetus ou inexistantes. Il est impossible de developper le football  si les infrastructures font defaut. Le pays ne compte qu'un seul stade repondant au norme international  et qui se trouve aujourd'hui dans un etat de delabrement avance. En effet depuis que les chinois ont livre  le stade aux autorites du pays, ses dernieres peinent a assurer la maintenance, les projecteurs tombent les uns apres les autres, le tableau d'affichage fonctionne apeine,une bonne partie des  chaises des tribunes ont vole en eclat apres le match contre la Cote d'Ivoire qui nous a valu la suspension du stade. l'autre probleme du football senegalais c'est le pletore d'equipes, rien qu'a Dakar on compte plus d'une dizaine d'equipes.  Si on regarde ce qui se passe ailleur on comprendra aisement que cet emiettement n'est pas pour arranger les choses. Des villes  beaucoup plus importantes que les notres avec des moyens colossaux ne disposent pas autant d'equipes, la ville de Barcelone ne comporte que 2 grands clubs le Fc Barcelone et l'Espagnol, la ville de madrid : le Real et l'Atletico, a Paris on a le PSG comme grand club, a Abidjan on a l'ASEC mimosa, a Casablanca on a le Raja... les exemples sont nombreux. Ici on a le Jaaraf, JA, Goree, Ngor,  As Pikine, Ouakam, Niarry Taly, Duc, Gediaway, Port etc….Des equipes la plupart sans moyens, sans patrimoines  et qui ne disposent pas du  minimum c'est a dire un terrain adequat pour les entrainements. A cote nous avons une federation sans moyens, endettee jusqu'au coup (l'exemple des arbitres qui sont restes des mois sans percevoir leur du) qui courre derriere la tutelle qui peine a honorer ses engagements. Comment dans ses conditions nos clubs arrivent ils a s'imposer sur le plan africain? Il ne faut meme pas rever c'est mission impossible, on ira nul part. Et si nous ne disposons pas de clubs forts il est impossible d'assoir une equipe nationale de qualite car cette derniere n'est que le reflet de ce qui se fait a la base.

2º le basket
Voila une discipline qui nous a valu beaucoup de satisfaction sur le plan africain mais helas aujourd'hui  elle est comme le football, sans ame, sans moyens et noyee dans des problemes sans fin. Comme le football, le basket aussi ne dispose que du stadium marius Ndiaye pour abriter les competitions internationales. Cette structure croule aujourd'hui sous le poids de l'age avec des installations defectueuses, une toiture ou l'eau coule de toute part pendant les periodes de pluie. Dans les regions n'en parlons meme pas parce que c'est presque le vide total. Les equipes nationales sont a l'image de la federation de basket sans moyens, meme pour les competitions internationales c'est la croix et la baniere pour deplacer les equipes et les mettre dans les conditions minimales. On a vu l'equipe feminine devant se rendre a Maputo clouee au sol faute de moyens mais aussi les joueuses ont  entame un greve pour exiger le paiement des primes  et  de meilleurs conditions d'hebergement.

3º l'atletisme
La aussi seul le stade Leopold Sedar Senghor dispose d'une piste  d'atletisme repondant aux normes internationales. Les jeunes de St louis, de Ziguinchor, de Tambacouda, de Kaolack, de Kedougou, de Thies, de Diourbel etc… n'auront jamais la chance de pratiquer cette discipline faute de structures pouvant les accueillir. Ainsi la pratique de cette discipline se limite uniquement a Dakar reduisant les possibilites de detecter de jeunes talents caches quelque part au fin fond du pays.

Comme vous le voyez c'est un tableau sombre pour le sport senegalais, le constat est le meme partout. Le sport senegalais va mal, mal de ses dirigeants, mal de ses infrastructures, mal de ses moyens qui font toujours defaut. Tout ceci montre que le sport n'est pas une priorite pour les autorites du pays, il n'y a pas une reelle politique sportive, c'est du pilotage a vue et du colmatage


Mahamadou aidara

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