vendredi 26 juillet 2013

Entre assissinat et rapatriement du corps, les modou modou abandonnes a leur sort


Aujourd'hui avec la crise qui sevit en europe et partout dans le monde, l'emigration ne nourrit plus son homme. Nos compatriotes vivent un veritable calvaire dans les  pays d'acceuil. Cette crise a fait que les europeens sont devenus plus hostiles envers les emigres qu'ils accusent comme responsable de leur malheur  parece que leur quittant le travail  et les obligeant a vivre dans la precarite.

 Cette situation a fait que les emigres sont pourchasses, traques et meme assassines. Beaucoup d'entre eux sont morts parce qu'ils etaient au mauvais endroit au mauvais moment. Cette vague de xenophobie principalement envers les africains inquiete beaucoup nos compatriotes qui ne savent plus ou se donner de la tete. Ils sont abandonnes a leur sort loin de leur pays, loin de leur famille par les autorites senegalaises. Beaucoup d'entre eux croupissent en prison pour defaut de papier  ou de delit mineur,  sans jugement,  sans aucune assistance juridique, un vrai calvaire loin de leur pays d'origine.  Il faut le vivre pour comprendre se que ressentent nos compatriotes dans leur chair et dans leur ame. Beaucoup d'entre eux ne racontent pas leur calvaire a leur proche  pour une question de "soutoura", ils ne veulent pas que leur famille laissee au pays s'inquiete ou s'impregne de leur condition de vie sur place. Ce silence fait que les familles sont debousolees quand on leur annonce la mort de leur fils parce qu'elles  ne s'attendaient pas  du tout a une telle information.

Apres ce drame l'autre probleme qui se pose est le rapatriment du corps, un vrai probleme pour nos compatriotes qui eprouvent d'enormes difficultes. Certains corps peuvent attendre jusqu'a un mois avant d'etre rapatrie faute de moyens. Des moyens que nos compatriotes peinent a trouver, des cotisations sont faites, des appels a l'aide sont lances a travers les associations de senegalais. Il faut rappeler qu'il faut pas molns de 6000€ c'est a dire 4.000.000 f  pour rapatrier un corps, une somme  difficile a rassemble en un laps de temps compte tenu de la situation dans laquelle vivent nos compatriotes car il faut le rappeler beaucoup d'entre eux ne travaillent pas et ont du mal a joindre les deux bouts. C'est ainsi que par faute de moyen certains de nos compatriotes decedes a l'exterieur sont enterres sur place loin de leur famille.

Et les autorites dans tout ca? Rien du tout on ne les sent pas, on ne les voit pas elles brillent par leur absence abandonnant les senegalais dont elles sont sensees representer. Chaque fois qu'un compatriote est decede  a l'etranger l'ambassadeur ou le consul  du senegal dans ce pays est informe pour assistance pour le rapatriement du corps. Mais a chaque fois c'est la meme chanson "nous ne disposons pas de budget pour les rapatriements de corps" les associations senegalaises et les senegalais en general doivent se mobiliser pour amener les autorites senegalaises a s'impliquer d'avantage pour prendre en charge entierement ou en partie  ce probleme qui hante le sommeil  de nos compatriotes vivvant a l'exterieur. Ses vaillants senegalais qui injectent pres de 700 millards de francs dans l'economie du pays meritent plus de consideration. L'etat doit mettre sur place un fond loge au ministere des affaires etrangeres  pour prendre partie ou entierement les frais de rapatriement, mais aussi pour une assistance juridique de nos compatriotes en cas de besoin. On exhorte egalement nos compatriotes qui le peuvent de souscrire a une police d'assurance qui avoisine 5€ / mois  qui prend en charge tous les frais lies au rapatriement. C'est aujourd'hui plus qu'une necessite  au vue du nombre croissant de deces enregistre


Selon l'ONG horizon sans frontiere c'est un sentiment de tristesse, de consternation et d'impuissance par rapport a cette situation parce que c'est un  phenomene devenu recurrent  et les etats, en tout cas l'etat du senegal ne fait absolument rien du tout pour proteger ses citoyens. Aujourd'hui on deplore l'attitude de l'etat du Senegal qui brille non seulement par son mutisme, mais aussi par son refus de la prise en charge des frais administratifs et techniques du rapatriement du corps des victimes. De tels  scenari ne devraient pas se produire car l'union europeenne a degage des fonds de retour qui sont estimes aujourd'hui a plus de 365 millions d'euros

Mahamadou Aidara
facebook.com / mahamadou aidara

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