Ce qui
se passe dans les hopitaux du pays doit faire reflechir a plus d'un, la plupart
des senegalais n'ont pas les moyens de se soigner. Chaque jour on assiste a des
scenes poignantes de personnes sans ressources et qui peinent a se payer le
minimum c'est a dire le ticket de la consultation. Celui qui ne peut pas se
payer un ticket n'en parlons pas si on lui delivre une ordonnance a acheter.
Certains devant le manque d'argent et sans aucune solution en perspective
versent des larmes d'impuissance qui
attirent l'attention des uns et des autres. D'autres plus combatifs sillonnent les ruelles pour
demander de l'aide pour se soigner ou pour prendre en charge une personne chere.
Se
soigner est devenu un luxe pour beaucoup de senegalais ainsi certains se
rabattent dans la medecine traditionnelle plus accessible et moins cher. Au
senegal comme partout en afrique il est interdit de tomber malade faute de
moyens , ainsi tu peux passer de vie a trepas en un laps de temps.
Dans
les pays où l’État a la responsabilité à la fois de l’organisation et du
financement des services de santé, la limitation des moyens budgétaires
disponibles a eu des retombées directes sur l’efficacité des services de santé
et la qualité des soins délivrés. L’application à certains pays de plans
d’ajustement structurel a encore aggravé la situation. Beaucoup de formations
sanitaires ont cessé d’être fonctionnelles ou ne reçoivent pas les moyens
correspondant à la mission qui leur est impartie, et une spirale de dégradation
se met en place. Echaudés par une qualité de services insuffisante, les usagers
hésitent à recourir aux soins, privant ainsi les services de santé des recettes
qui leur parviennent normalement le plus rapidement : les participations
personnelles qu’ils paient. De plus, le manque de confiance dans les services
de santé provoque le recours à des alternatives souvent dommageables, comme les
thérapies traditionnelles ou les circuits illicites de délivrance des
médicaments tels que les pharmacies « trottoir » ou « par terre ». Les patients
consultent tardivement, avec dès lors un état de santé aggravé et un besoin de
soins plus lourds. Lorsqu’ils finissent par s’adresser aux services de santé,
ceux-ci ont encore plus de difficultés à prendre en charge les traitements.
Le
problème de l’accès aux soins en Afrique Sub-Saharienne est sérieux. Les
systèmes de santé africains sont en crise. Après leur indépendance, les États
ont réduit leur contribution au financement des services de santé, si bien
qu’aujourd’hui les patients doivent financer de leur poche la plus grosse part
du coût des soins. Un énorme problème d’accès financier aux soins se pose donc.
Aujourd'hui
l'etat doit inciter les populations moyennes a contracter une mutuelle de sante
pour se mettre a l'abri d'une eventuelle surprise car la maladie peut frapper a
tout moment. C'est meme une necessite si on sait que la plupart des senegalais
n'ont pas la culture de l'epargne, ici on vit au quotidien. Meme si elles le
voulaient cela resultera difficile du fait du faible pouvoir d'achat de la
plupart des senegalais. Donc la seule voix de salut reside dans la mise sur
place d'une mutelle de sante qui prendra tout ou partie des frais medicaux.
Cette mutuelle sera non seulement alimenter par ses propres membres mais aussi
par l'etat et surtout les bonnes volontes.
De plus
en plus on note un manque de solidarite des senegalais, l'egoisme et le chacun
pour soi son eriges en regle. Cela fait qu'on se soucie tres peu de son
prochain et les gens ignorent que rien n'est eternel dans ce monde ephemere.
Les gens oublient aussi que la vie c'est comme une boule qui peut tourner dans
un sens comme dans l'autre, on peut etre immensement riche aujourd'hui et
demain se retrouver dans des difficultes et vise versa. "L'homme est le
remede de l'homme" ne doit pas etre de vains mots mais une realite qui
doit amener les uns et les autres a reflechir et a mediter sur les notions de
partage et de solidarite qui ont toujours ete les valeurs cardinales de notre
societe
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