Cette
question merite d'etre posee si on regarde les resultats obtenus dans les
differentes disciplines sportives ses dernieres annees. Presque partout c'est
un tableau sombre, le Senegal est a la traine dans toutes les disciplines: le
football, le basket, l'atletisme, les
arts martiaux...Et comme les resultat ne suivent plus, toutes ses disciplines
ne font plus rever les senegalais, ils n'y croient plus. Le sport senegalais va
mal
1º Le football
Sport
roi par excellence le football senegalais peine a s'imposer sur l'echiquier
international. Depuis 2002 ou le Senegal avait atteint le sommet avec une
qualification et une belle participation a la
coupe du monde, le Senegal ne cesse de degringoler pour se retrouver
aujourd'hui dans les bas fonds. Le Senegal qui faisait partie de l'elite
africaine se voit aujourd'hui surclasser par des pays comme le Cap vert, la
Zambie, le Mali, le Burkina, l'Ethiopie, l'Afrique du Sud…passant de la
position 27 en 2002 a la position 66 en 2013. La cause de cette reculade ne la
cherchons pas loin, c'est une mauvaise politique sportive avec a la cle un
manque de moyen criard mais aussi des infrastructures vetus ou inexistantes. Il
est impossible de developper le football
si les infrastructures font defaut. Le pays ne compte qu'un seul stade
repondant au norme international et qui
se trouve aujourd'hui dans un etat de delabrement avance. En effet depuis que
les chinois ont livre le stade aux
autorites du pays, ses dernieres peinent a assurer la maintenance, les
projecteurs tombent les uns apres les autres, le tableau d'affichage fonctionne
apeine,une bonne partie des chaises des
tribunes ont vole en eclat apres le match contre la Cote d'Ivoire qui nous a
valu la suspension du stade. l'autre probleme du football senegalais c'est le
pletore d'equipes, rien qu'a Dakar on compte plus d'une dizaine d'equipes. Si on regarde ce qui se passe ailleur on
comprendra aisement que cet emiettement n'est pas pour arranger les choses. Des
villes beaucoup plus importantes que les
notres avec des moyens colossaux ne disposent pas autant d'equipes, la ville de
Barcelone ne comporte que 2 grands clubs le Fc Barcelone et l'Espagnol, la
ville de madrid : le Real et l'Atletico, a Paris on a le PSG comme grand club,
a Abidjan on a l'ASEC mimosa, a Casablanca on a le Raja... les exemples sont
nombreux. Ici on a le Jaaraf, JA, Goree, Ngor,
As Pikine, Ouakam, Niarry Taly, Duc, Gediaway, Port etc….Des equipes la
plupart sans moyens, sans patrimoines et
qui ne disposent pas du minimum c'est a
dire un terrain adequat pour les entrainements. A cote nous avons une
federation sans moyens, endettee jusqu'au coup (l'exemple des arbitres qui sont
restes des mois sans percevoir leur du) qui courre derriere la tutelle qui
peine a honorer ses engagements. Comment dans ses conditions nos clubs arrivent
ils a s'imposer sur le plan africain? Il ne faut meme pas rever c'est mission
impossible, on ira nul part. Et si nous ne disposons pas de clubs forts il est
impossible d'assoir une equipe nationale de qualite car cette derniere n'est
que le reflet de ce qui se fait a la base.
2º le basket
Voila
une discipline qui nous a valu beaucoup de satisfaction sur le plan africain
mais helas aujourd'hui elle est comme le
football, sans ame, sans moyens et noyee dans des problemes sans fin. Comme le
football, le basket aussi ne dispose que du stadium marius Ndiaye pour abriter
les competitions internationales. Cette structure croule aujourd'hui sous le
poids de l'age avec des installations defectueuses, une toiture ou l'eau coule
de toute part pendant les periodes de pluie. Dans les regions n'en parlons meme
pas parce que c'est presque le vide total. Les equipes nationales sont a
l'image de la federation de basket sans moyens, meme pour les competitions
internationales c'est la croix et la baniere pour deplacer les equipes et les
mettre dans les conditions minimales. On a vu l'equipe feminine devant se
rendre a Maputo clouee au sol faute de moyens mais aussi les joueuses ont entame un greve pour exiger le paiement des
primes et de meilleurs conditions d'hebergement.
3º l'atletisme
La
aussi seul le stade Leopold Sedar Senghor dispose d'une piste d'atletisme repondant aux normes
internationales. Les jeunes de St louis, de Ziguinchor, de Tambacouda, de
Kaolack, de Kedougou, de Thies, de Diourbel etc… n'auront jamais la chance de
pratiquer cette discipline faute de structures pouvant les accueillir. Ainsi la
pratique de cette discipline se limite uniquement a Dakar reduisant les
possibilites de detecter de jeunes talents caches quelque part au fin fond du
pays.
Comme
vous le voyez c'est un tableau sombre pour le sport senegalais, le constat est
le meme partout. Le sport senegalais va mal, mal de ses dirigeants, mal de ses
infrastructures, mal de ses moyens qui font toujours defaut. Tout ceci montre
que le sport n'est pas une priorite pour les autorites du pays, il n'y a pas
une reelle politique sportive, c'est du pilotage a vue et du colmatage
Mahamadou aidara
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aidara
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